Mon projet de recherche est réalisé en partenariat avec, T2 Environnement, une entreprise de services et conseils en environnement et vise à proposer des techniques innovantes de restauration des rives, afin d’inverser la tendance de la dégradation des cours d’eau et des milieux humides sur le territoire de la Ville d’Otterburn Park, en Montérégie.

 

L’objectif du projet est de raffiner les techniques de restauration des écosystèmes dégradés en sélectionnant des espèces végétales indigènes adaptées aux défis de la croissance racinaire dans des sols argileux afin de permettre au sol et aux écosystèmes riverains et aquatiques de se régénérer. Le projet a comme objectif secondaire la sélection de végétaux attirant les pollinisateurs.

 

Une expérience préliminaire sera effectuée dans les serres de l’Université de Montréal avant la mise en place sur le terrain. Les principales étapes du projet de recherche consistent à :

sélectionner les espèces végétales indigènes démontrant un bon potentiel d’exploration et de régénération des sols argileux (revue de littérature, essai en serre, analyse des résultats);

tester in situ les techniques d’implantation les plus performantes et économiquement viables (revue de littérature, essai terrain, analyse données);

suivre subséquemment le succès d'établissement in situ (suivi terrain, analyse de l’ensemble des résultats).

 

Que ce soit dans une optique environnementale, économique, ou simplement à des fins esthétiques, la restauration des cours d’eau et des rives à l’aide des phytotechnologies, c'est-à-dire à l’aide de végétaux pour résoudre des problèmes environnementaux, représente une option verte, durable et efficace.

Des racines pour stabiliser les berges

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Des mycomateriaux isolants qui séquestrent du carbone et des contaminants

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Le compost, un bioréacteur largement sous-exploité pour la prospection d’organismes d’intérêt